l’illusion du consommateur : entre pouvoir et exploitation
Ce qui suit est à prendre avec grande attention.
C’est que notre système a produit ce monstre au nom paradoxal d’économie, puisse qu’il aurait dû dans les faits se nommer « gaspillage« .
Ce vilain ordonne que le salarié soit pris en otage et en étau par la cupidité de deux associés naturellement opposés dans leur position, mais partenaires dans leurs objectifs : le consommateur et le commercialisateur.
Ces deux compères demandent et œuvrent sans relâche pour la baisse des prix, de tout, sans exception.
Dans ce duo machiavélique, celui cependant qui subordonne, celui qui a le droit de vie et de mort sur l’autre, c’est le consommateur. Ce client qui a toujours raison.
La chance du producteur /fabriquant /commerçant, c’est que ce consommateur n’a pas compris ni la conscience de son pouvoir absolu. Il se plaint en position artificielle d’exploité, se croit victime d’agissements contre sa volonté, alors que dans les faits, il est le patron de droit divin.
Protégé par la vérité cruelle de l’adage, dans notre monde tel qu’il est, dans nos attitudes égocentrées, qui veut que seul on ne va nulle part et qu’ensemble c’est le b… autrement dit le chaos.
Ses intérêts restent étonnement ainsi protégés, car des deux lui s’enrichît lorsque l’autre idiot s’appauvrit.
À l’aune du bénéfice du consommateur, en qualité et en quantité, il est vrai qu’il faudrait qu’il agisse dorénavant en intelligence, qu’il prenne la conscience que son pouvoir s’exprimera sans condition, s’il arrive à se contenter avec son frère, l’autre.
Si, dans l’effroi devant le changement, l’on ne veut rien modifier à ce monde, à ce paradigme et encore que, il faudra que le consommateur, coûte que coûte, accepte de payer le vrai prix des choses.
Samedi 28 novembre à 17:12