universelle humanité

Nous sommes tous pareils, de tous les temps, nous avons tous les mêmes besoins. Depuis l’âge des cavernes et partout. Tant dans le Kerala que dans les faubourgs de la 5ème avenue. Maslow l’a bien défini, revenons à sa théorie, à sa pyramide.

Dans ce cadre absolument universel, les différences culturelles, ethniques, de genre, de statut social, …  ne sont rien. Elles se noient dans l’épaisseur du trait. Observez autour de vous, si vous êtes intelligent d’une certaine religion, vous vous entendrez plus volontiers avec un autre aussi logique d’une autre religion, qu’avec quelqu’un de limité mais de votre croyance. Entre collègues, n’avez-vous jamais entendu des propos du type « moi, je l’aime bien malgré son boubou ! ». C’est une question d’attitude. Peut-être d’habitus ?

Malheureusement la pression sociale, la force de la communauté fera que vous vous marierez selon vos rites et coutumes, porte ouverte aux désillusions, aux difficultés quotidiennes, voire aux séparations douloureuses, sinon aux souffrances silencieuses.

Évidemment simples au départ, nos besoins se sophistiquent chaque fois que nous avançons. De juste un quignon de pain s’il vous plaît au départ, le même voudra devenir empereur les rassasiements successifs venus. De la sécurité à l’accomplissement de soi.

Pourtant, nous sommes tous différents. Nous le savons bien sûr, évidemment. Mais nous refusons de l’intégrer dans notre considération aux autres, dans notre appropriation personnelle de ce vaste monde.

Nous voudrions que tout le monde agisse comme nous. Ne sommes-nous pas chacun au centre de l’univers ? 

Donc au néolithique comme aujourd’hui, il y a toujours eu des plus aventureux, et aussi des plus réfléchis, des plus optimistes face à des peureux prostrés. 

Et nous en sommes là ! Imaginez, pour ceux qui le veulent bien, comment serait le monde si nos ancêtres avaient tous été intrépides ? Peut-être serions-nous éteints de longue date. Et à contrario s’ils avaient été tétanisés par l’angoisse ? Dans les deux cas, des fins de l’humanité terribles.

Cette humanité avancerait comme en moyenne de ses contradictions, plutôt que de se considérer comme des complémentarités efficaces. Et comme « Tout le monde a raison », écoutons-nous en intelligence.

Nous sommes ensemble plus forts différents, il est question de 16 profils distincts. Sur fond de nos fonctions cognitives préférées selon Carl Jung. 8 façons de considérer le monde, de récolter ses informations, de prendre à la seconde ses décisions propres [ou non], et ce pour les introvertis globalement 50% de la population mondiale, et les extravertis, pour l’autre moitié.

 

Et Dieu dans tout ça ? Et bien il nous a créé un monde paradisiaque, parfait reconnaissons-le.

L’air y est naturellement pur, avec une bonne odeur de sous-bois sous la pluie, c’est nous qui le parfumons à loisir d’essence de térébenthine ou de fumées d’hydrocarbures. L’eau fraîche est délicieuse si l’on n’y déverse pas nos déjections et déchets devant nos portes.

Les paysages tellement beaux que nous imaginons les autres mondes avec les mêmes. Les fruits, et les légumes, … Jusqu’à l’énergie disponible et aux ressources souterraines nous inspirants dans nos découvertes technologiques,…

Le seul problème en fait, c’est nous, notre espèce. Elle abîme et casse tout. Nous sommes pour nous-mêmes les envahisseurs sauterelles de la science-fiction. Sur notre propre sol. Et plus nous en savons, plus nous en avons, plus nous en voulons. Insatiables. Fuite en avant des désirs, et dorénavant tout… tout de suite.

Alors chacun, au centre et surtout assuré d’être la raison, sait que les actions des uns s’entrechoquent avec celles des autres. Nous avons assurément les mêmes besoins, mais pas du tout les mêmes stratégies pour y parvenir.

Avec ou sans intelligence, avec ou sans morale et éthique, avec ou sans patience, avec cynisme, égoïsme, cupidité, brutalité ou pas, avec ou sans compréhension du combien ça coûte pour ne penser que le combien ça rapporte, … les possibilités sont infinies.

Ainsi la moyenne intellectuelle nationale a tendance à baisser sévèrement. Au moment où il y a le plus de bacheliers !

De plus près, ce n’est pas l’homme non plus le problème. Giraud, dans sa BD cultissime, dit qu’il est même bon. Quant à Hobbs ou Rousseau, le débat tournerait entre l’homme à l’état de nature, et la société corruptrice. « Il n’y a pas de bons ou de mauvais, ni de gentils ou de méchants, il n’y a que des enfants blessés qui ont peur » dit l’autre philosophe. 

C’est un fait, notre système et notre macro gouvernance mondiale veulent que ce soit l’économie qui doit être au centre. Elle permettrait bien-être et croissance, pour elle-même. Car nous tous, riches ou pauvres, sommes en drapeau derrière ses caprices. Elle devait nous permettre d’évoluer, elle nous rend esclave. Regardez comme elle est ingrate et cruelle, même vis-à-vis de ses plus zélés serviteurs de la finance, qui font faillite à la vitesse d’un snap de Thanos.

Non plus, ce ne peut pas être le système le responsable. Il dépend clairement de ses clients. Mais comme il a des grands airs et des serviteurs « puissants », tout les autres écoutent. Sans parler de ses milliards d’adultes qui démissionnent de leurs devoirs vis-à-vis de tous, eux-mêmes, leurs proches, la collectivité.

Parce que le vrai et l’ultime responsable de tout ce merdier, le coupable démoniaque, c’est le peuple ! Car en son sein se cache le nombre de la populace, très largement majoritaire. Celle justement qui ne réfléchit pas et écoute ses émotions primaires, pense être éduquée, mais n’a qu’une instruction limitée, se croit maline mais se trompe trop souvent et doit constamment corriger, quand c’est possible, fuit la douleur que nécessite tout investissement, s’indigne et s’insurge sans nuance, frustrée et humiliée. Ne supporte rien ni personne, demande en fonction de ses besoins primaires en ne pensant pas aux bénéfices qu’apporterait un accomplissement à terme, …

Encore, le propos n’est ni de punir, ni de blâmer qui que ce soit. Juste de sérier les vrais problèmes pour apporter des solutions efficaces, même si disruptives.

Tout ce système vient des temps, à l’instar d’un Windows qui tous les ans ajoute une couche à son système d’exploitation, et qui, de plus en plus, montre ses limites d’un écran bleu. Si l’on file cette métaphore, Apple à part trois fois a refondu tout son système d’exploitation, et conservé ainsi sa position de dominance dans le haut de gamme.

Il nous faut une nouvelle gouvernance réécrite totalement. Si Apple a investi tant d’argent à chaque fois pour tout réécrire, c’est que l’entreprise a un œil rivé sur la satisfaction de ses clients, pas celle de ses ingénieurs. Nous en inspirer. Pour l’humanité toute entière, l’enjeu est d’atteindre notre plus petit dénominateur commun : la quête du bonheur. Et pour cela en réponse, il est nécessaire d’augmenter la part du gâteau, tout en respectant l’ensemble de ce que nous avons laissé et abimé.

Dieu nous a offert le hard, à nous de réécrire un software moderne et engageant. Les codes Napoléon et consorts toujours en référence ici, sont obsolètes dans un monde où la technologie tire très fortement. Ils ne sont pas capables de s’inscrire et de penser notre époque.

Les paradigmes politiques et administratifs actuels sont incapables et à la traîne pour notre satisfaction collective et individuelle. Aucun n’a d’ailleurs été pensé a priori, dans une compréhension et une conception holistique. Ce ne sont juste que des réactions face à des événements que ces gouvernances n’ont ni prévues ni imaginées, a un moment, où tout s’accélère et tout s’emballe. Dans une panique émotionnelle généralisée.

Car nous, le peuple, sommes pour tous les temps souverains. À nous de nous organiser pour tout corriger. Il est plus que temps. Avant le chaos final qui nous guette. Nous sommes les seuls à devoir exiger ce qui est bon pour chacun, à trouver la bonne direction, les bonnes stratégies pour y parvenir, à définir les étapes, les moyens à mettre en œuvre, réaliser les besoins et autre pour un tel projet, … 

Que les adultes fuyants se dénoncent eux-mêmes, nous les gardons en amitié [qui sommes-nous pour juger]. Prévoir pour eux aussi une vie agréable. Il nous faut collectivement comprendre qu’ils sont un frein à l’harmonie générale, que ce mauvais système attend trop d’eux.  

Et que les autres agissent selon leurs compétences et aspirations. Nous ne devons former qu’un seul être, avec une tête, des bras agiles et puissants, des jambes solides et ancrées.

Nous sommes tous plongés dans le même bain. Il n’y a personne venu d’une autre galaxie ici, ou elle se cache bien. Donc pas d’animosité à avoir contre les élites ou les autres, nous sommes tous à nous débattre d’un héritage commun. 

« But make no mistake! ». Par les frustrations et les humiliations galopantes, l’augmentation de la folie ambiante ne va que grandir, au rythme où évolue la misère humaine. 

Cette misère humaine, elle est telle l’eau qui monte inexorablement. Là où pour certains, elle n’est qu’à hauteur du thorax, pour les plus petits il en est autrement que cette relative tranquillité. Et un jour ou l’autre, tout le monde sera noyé.

Selon les fonctions cognitives et leurs statistiques, il faut comprendre que 70 % de nos concitoyens sont hostiles à tout changement. Ils préfèrent un malheur connu, qu’une sérénité inconnue, pour eux hypothétique et irréelle. Kant les définit comme des adultes mineures, ne sachant ni réfléchir par eux-mêmes ni prendre leurs responsabilités. A ce moment là, il définit qu’ils se déchargent sur des tuteurs. De nos jours l’on voit bien qu’ils vont déléguer leurs responsabilités aux politiciens avec la plus jolie cravate.

Aussi pour contrebalancer ces données chiffrées, il faudrait donner plus de poids aux comportements rationnels très largement minoritaires. Car pour que continue plus sereinement l’humanité, non tout simplement pour qu’elle perdure au-delà de 2050, il faut absolument que le niveau général augmente sensiblement.

Pour que nous puissions tous avancer ensemble, sous ce nouvel éclairage, il nous faut le concours de tous.

Des élites financières, industrielles comprises, ceux que l’on dit avoir spolié la planète. Et également les politiciens, ceux qui promettent sans jamais servir. Ils sont naturellement du peuple également, venus de Femmes et d’Hommes tels que nous. Le fait est que la défaillance vient de nous, cf adultes mineurs, ils n’ont fait que de remplir les interstices inoccupés, la nature a horreur du vide. Face a un peuple éduqué, responsable, intelligent, tant de ces choses négatives n’existeraient pas. Nous avons donc le besoin des compétences et expériences de tous, aménagées différemment, pour nous non seulement sortir de l’ornière, mais surtout filer vers les étoiles.

Pour ceux qui croient, il y a des principes cardinaux que partagent toutes les religions. Des injonctions à placer au centre. Vous remarquerez qu’il n’en a jamais été question dans le passé comme aujourd’hui, et qu’il n’y en a trace nulle part. Dans l’histoire essentielle de toutes ces gouvernances, tant séculaires, que civiles administratives ou religieuses, il a été question de jeter un frère contre son frère, ou de privilégier tel faction par rapport au reste. Il est dit « aimez-vous les uns les autres » en langue chrétienne, la traduction existe dans la Torah et dans le Quran. Alors, comme pour les aristocrates qui ont des réunions de familles où se retrouvent souvent 500 personnes, l’important n’est pas que tout le monde aime tout le monde, mais au moins tous aient des intérêts communs et aillent dans une même et seule direction. Sous la férule des ainés avertis, donc compétents.

By the way (D’ailleurs), il y a la moitié de notre population, partie silencieuse, qui n’aime vraiment pas les apéros, le travail en équipe, les fêtes populaires, et autres événements fourmillants et bruyants. On les dit timides, il n’en est rien. On les pense complexés, associables, … mais non ! Juste ils ont une vie intérieure en intellectualisation, questionnement, conception. Hâtons-nous de les interroger, ils ont de vraies solutions pour le groupe, c’est leur contribution possible. Et dommage pour toutes ces réunions, de tous temps et partout, où ils sont restés muets sur la solution que vous attendez encore. Et pour ceux qui se plaignent encore d’eux, comptez bien que la vie des introvertis est bien plus économique et bien plus nature friendly.

Car elle n’a pas le besoin de consommer inutilement des tonnes d’énergie pour des déplacements intempestifs, par exemple, … Et vous savez quoi, ces gens ont très majoritairement surkiffé les récents lock downs (confinements). À méditer.